Pourquoi j’ai jeté ma grand-mère dans le Vieux-Port ?

 

De Serge Valletti – 2002

Mise en scène de Gilbert ROUVIÈRE

 

 

Ce spectacle est né d’une lecture à la crypte des Franciscains. C’était Lionnel Astier qui lisait. Et ce texte ne l’a pas quitté.

 

Évidemment quand nous répétions, je disais toujours qu’il était tombé dedans étant petit.

Ce texte c’était aussi notre histoire. Cette époque nous aussi nous l’avons vécu, pas à Marseille, mais à Alès (d’où nous sommes originaires). C’est pareil (presque). En tout cas Lionnel le disait comme je l’entendais en rêve.

 

Seul en scène pendant une heure dix.

De l’eau (bénite) du Vieux-Port sur scène.

“L’ensemble est à la fois drôle et nostalgique comme les histoires incroyables de famille.”

MIDI LIBRE

Novembre 2000

Un Marseille grouillant et drôle vu par le petit bout de la lorgnette

Une barque flottant sur l’eau du Vieux Port, deux hommes à son bord dont l’un épanche à souhait ses souvenirs d’enfance et Marseille en face, ville grouillante et cadre pittoresque de cette histoire haute en couleurs.

Écrit par Serge Valletti, dont ce fut du reste le premier roman, le texte de « Pourquoi j’ai jeté ma grand-mère dans le Vieux Port » fuse d’images, de sonorités diffuses et d’odeurs indélébiles; L’auteur y narre tout un pan de sa vie restée à jamais accrochée à ses flancs de collines et i1 déroule l’écheveau de sa mémoire avec tant de verve, de drôlerie et de talent qu’on s’y croirait. Créée à Béziers, du temps où le Zinc Théâtre sévissait dans la Crypte des Franciscains, orchestrée par Gilbert Rouviere, cette pièce demeure un véritable petit bijou théâtral. Il faut dire que Lionnel Astier y est pour quelque chose et que son tempérament passionné d’acteur a trouvé la nourriture adéquate.

Ces mots écrits par un autre lui collent à la peau et il les fait chanter, vibrer, rebondir en allant rechercher cette musicalité si particulière qui rend les discours imagés.
Ils sont là, Valletti / Astier, trainant les pieds dans l’eau du Vieux Port, face à Marseille, cette Ville que la grand-mère en question a tant aimé. Ils sont là, mais ils ne sont pas seuls à coup sûr puisqu’ils sont accompagnés d’une flopée de personnages plus insensés les uns que les autres. Il y a Dolorès et sa faune bariolée, point d’ancrage, d’une famille plutôt remuante, il y a Alex, le père, qui s’est mis un beau jour à vouloir écrire des romans policiers, puis Liugi, Robert, Augustine, Gaby, Charles, Alice et tant d’autres qu’ils finissent par occuper tout l’espace. Occuper tout Marseille peut-être bien, allez savoir. Et tout ce petit monde s’anime en devenant les protagonistes de situations à dormir debout mais tellement vraies ! Une histoire toute embuée de nostalgie d’enfance, bourrée d’humour et chargée d‘une tendresse véritable.

MIDI LIBRE,  juin 2002

DISTRIBUTION

Création à la cartoucherie (Béziers)

Mise en scène, décors & lumières – Gilbert Rouvière
Avec Lionnel Astier

“Le Zinc Théâtre donne là un spectacle où le public est touché par l’évocation de souvenirs qui sont communs à beaucoup.”

LE DAUPHINÉ
juin 2002